La valeur de l’homme
La valeur : ce que vaut un objet ou une personne, ce
qui fait son prix ou sa qualité, son ajustement à la perfection d'un concept
pour un objet ou sa conformité dans l'action à un type idéal qui sert de
critère pour juger de la valeur de l'homme.
On distingue la valeur relative au désir et la valeur morale telle que rien ne peut primer sur elle: ce qui revient à distinguer l'impératif hypothétique (si tu veux... alors ...) et l'impératif catégorique qui commande absolument le respect des personnes parce qu'elles ont la dignité de porter en elles la raison pratique, la loi morale.
On distingue la valeur relative au désir et la valeur morale telle que rien ne peut primer sur elle: ce qui revient à distinguer l'impératif hypothétique (si tu veux... alors ...) et l'impératif catégorique qui commande absolument le respect des personnes parce qu'elles ont la dignité de porter en elles la raison pratique, la loi morale.
=> Sans la valeur
morale, l'étendue des
connaissances ne peut donner que puissance à la violence et au mépris des
personnes. La raison théorique ne peut nous dire ce que nous devons faire.
=> La valeur morale exige le respect de la personne, le respect de chaque personne. Une personne ne peut jamais être considérée comme un simple moyen mais doit toujours être considérée d'abord comme une fin en soi, qui doit être respectée.
1 = La valeur de l'homme a pour condition l'étendue de ses connaissances, de sa culture, de ce qu'il ajoute à la nature. C'est grâce à ce plus qu'il peut avoir de la valeur. Mais l'étendue de ses connaissances est une condition nécessaire, cette condition n'est pas suffisante. A elle seule, elle ne saurait faire la valeur de l'homme.
2 = La valeur de l'homme dépend de sa dignité, de sa liberté comme obéissance à la loi qu'il se prescrit, qu'il élève au-dessus de la nature.
3 = La valeur de l'homme n'est donc jamais donnée, c'est une conquête; il y accède par la maîtrise de sa nature, de sa générosité restreinte en s'efforçant d'agir par devoir. C'est plus un programme à réaliser et c'est parce que cette valeur reste problématique que la bioéthique doit sans cesse la rappeler à des chercheurs et des praticiens plus soucieux de profiter de leurs connaissances que de respecter les droits de la personne humaine.
=> La valeur morale exige le respect de la personne, le respect de chaque personne. Une personne ne peut jamais être considérée comme un simple moyen mais doit toujours être considérée d'abord comme une fin en soi, qui doit être respectée.
1 = La valeur de l'homme a pour condition l'étendue de ses connaissances, de sa culture, de ce qu'il ajoute à la nature. C'est grâce à ce plus qu'il peut avoir de la valeur. Mais l'étendue de ses connaissances est une condition nécessaire, cette condition n'est pas suffisante. A elle seule, elle ne saurait faire la valeur de l'homme.
2 = La valeur de l'homme dépend de sa dignité, de sa liberté comme obéissance à la loi qu'il se prescrit, qu'il élève au-dessus de la nature.
3 = La valeur de l'homme n'est donc jamais donnée, c'est une conquête; il y accède par la maîtrise de sa nature, de sa générosité restreinte en s'efforçant d'agir par devoir. C'est plus un programme à réaliser et c'est parce que cette valeur reste problématique que la bioéthique doit sans cesse la rappeler à des chercheurs et des praticiens plus soucieux de profiter de leurs connaissances que de respecter les droits de la personne humaine.
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