Définition:
L’exode rural est le déplacement de population des zones
rurales vers les zones urbaines.
Causes de l’exode rural:
L’exode rural a pour causes :
-l’augmentation de la population rurale consécutive à la
transition démographique.
-l’augmentation de la productivité agricole, qui diminue
la main-d’œuvre nécessaire : en conséquence, un sous-emploi rural très fort.
-les conditions de vie meilleures en ville.
Conséquences de l’exode rural:
-Une fois en ville, les ruraux cherchent à changer leur mode
de vie en imitant les citadins. Tout d’abord,le premier obstacle auquel ils se
heurtent est d’ordre financier: pas d’argent,mais beaucoup de tentations.
-Chômage
-S’adonner à la drogue
-Changement de la tenue vestimentaire
-Ils n’arrivent pas à s’adapter aux modes de vie citadine.
-Livrés à eux-mêmes, à la rue.
-Problème de la scolarisation
-Problème de l’habitat (bidonvilles)
-Délits (vols, agressions diverses)
-Désagrégation de la famille, d’où la perte des valeurs
morales.
Actuellement, le phénomène d’exode rural touche
principalement les pays en voie de développement. Ces flux concernent chaque
année plus d’une trentaine de millions de personnes. Ils ont pour corollaire un
développement urbain sans précédent. L’Afrique est le continent qui connaît l’urbanisation
la plus importante. La vie rurale provoque, par ses insuffisances, un phénomène
de rejet. Les activités agricoles sont peu prometteuses et peu valorisantes, les
loisirs relativement réduits. A l’inverse, la ville, qui semble scintiller de
mille attraits, attire les jeunes, en particulier les jeunes hommes. Mais comme
l’attraction de la ville ne correspond pas à un appel de main-d’œuvre dans le
secteur industriel ou du tertiaire, il en résulte un chômage urbain croissant. De
plus, cet afflux de populations vers les villes entraîne un certain nombre de
problèmes, parmi lesquels la pénurie de logements. L’expansion des métropoles a
donc provoqué la dégradation de certains quartiers et la prolifération des
bidonvilles où sévit l’absence d’équipements collectifs.
Des campagnards, chassés en masse par la sécheresse et la
pauvreté grossissent chaque année par milliers les périphéries urbaines et les
bidonvilles, sans arriver à s'intégrer vraiment dans la vie citadine.
Rappelons une évidence : c'est d'abord la précarité qui
chasse les ruraux vers les zones urbaines. Cela n'a rien à voir avec la
sécheresse. Le manque d'eau pénalise, en effet, les propriétaires terriens. Or,
les propriétaires terriens sont généralement assez riches pour ne pas souffrir
de précarité.
Une fois émigrés en ville, les déconvenues sérieuses (manque
de débouchés, revenus aléatoires) ne se font ressentir qu'après quelques mois.
Reste que la vie en
ville, aussi précaire et déshumanisée soit-elle, offre aux nouveaux immigrés
une quantité de petites facilités auxquelles on ne pense pas. En ville, on peut
acheter des choses à toute heure. Les commerces sont toujours ouverts.
L'accès à l'eau, bien
entendu, est un avantage majeur de la ville. Si on n'a pas l'eau courante chez
soi, la fontaine publique n'est jamais loin.
La ville est aussi
un remède souverain contre l'ennui. A la campagne, il n'y avait rien à faire.
Les hôpitaux constituent
aussi un changement majeur dans la vie des néo-urbains. Avant, l'éloignement
des dispensaires les condamnait à la précarité sanitaire. Tout problème de
santé mineur pouvait dégénérer, vu le temps qu'il fallait pour transporter le
ou la malade au centre de soins le plus proche. Les histoires abondent sur les
femmes mortes au terme d'un accouchement difficile.
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